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Compétences maîtrisées

Lors d'une activité de mon cours DDM4655, j'ai eu à remplir un test non scientifique afin de cibler les compétences que je maîtrise le mieux. Les compétences 2, 8 et 12 sont sorties du lot avec une note parfaite pour la compétence 2 et 12. Dans le monde de l'enseignement, ces compétences représentent la qualité du français oral et écrit (compétence 2), les connaissances en technologie de l'information et des communications (compétence 8) et l'éthique professionnelle (compétence 12). Je tenterai par ce texte de dévoiler comment s'est déroulé le développement de ces trois compétences chez moi.

 

Mon parcours à travers la compétence 2 commence avec le cours de LIN1611 qui s'intitule Analyse grammaticale du français écrit. C'est avec ce cours que j'ai fait connaissance avec la grammaire nouvelle. J'ai toujours été quelqu'un qui avait de bons résultats en français, mais j'ai dû délaisser plusieurs termes au passage, car ce n'est pas ce que j'ai appris que j'allais devoir enseigner une fois dans une classe. Nous avons aussi eu plusieurs discussions sur l'importance d'utiliser un bon français à l'oral et à l'écrit. Les enfants nous considèrent comme des modèles et vont imiter nos paroles, mais nous sommes aussi des professionnels de l'éducation constamment épiés. Une faute dans un texte de 1000 mots nous sera gracieusement mise en évidence même si les 999 autres mots sont bien écrits. Puis est venu le cours de MAT1011 où l'enseignant insistait beaucoup sur le vocabulaire et l'importance d'utiliser le bon mot pour nommer un concept. Un chiffre est au nombre ce qu'une lettre est au mot. Ce n'est pas une surprise d'apprendre que ce sont des notions sur lequel les professeurs universitaires mettent tellement d'emphase que j'y ai mis l'effort pour que ça ne soit pas une lacune. D'ailleurs, j'ai passé mon TECFÉE à plus de 95 % dans les deux sections et c'est beaucoup grâce à l'effort mis devant l'insistance de mes enseignants. Un bon moyen que j'ai utilisé pour me préparer à ce test a été de former une équipe d'étude et de consulter le site du CCDMD afin de faire les exercices proposés en groupe. En plus d'être motivant, se rappeler les règles permet de rendre le tout plus facile à retenir étant donné qu'on se souvient de la discussion qui a eu lieu sur tel ou tel sujet. La maîtrise du français est d'ailleurs un sujet qui me tient à coeur et j'en parle justement dans mon blogue suite à un article publié dans le Devoir.

 

Quand on parle cependant de la compétence 8, on parle d'un parcours un peu plus tranquille. Bien qu'on parle souvent de l'utilisation des TIC dans le domaine de l'éducation, nous n'avons eu qu'un seul cours sur ce sujet. C'est le DDD3651 qui s'intitule Application des technologies de l'information et de la communication en enseignement. Dans ce cours, nous avons débattu sur les avantages et les faiblesses des outils disponibles dans le milieu de l'éducation. Nous avons appris à rendre efficace l'utilisation de celle-ci tout en évitant d’idolâtrer ou de démoniser le monde des TIC. Pour la gestion de classe par exemple, nous avons vu toute la publicité entourant l'utilisation de Classcraft, mais grâce à mon expérience en suppléance j'ai pu amener en classe à quel point c'est une application qui est beaucoup plus efficace dans les classes où tous les élèves ont accès à un iPad ou un Chromebook en classe, car c'est là qu'ils accordent le plus d'importance aux points de vie ou d'expériences perdus et gagnés. Cependant, c'est une énorme distraction lorsque l'enseignant n'établit pas de règle sur l'utilisation de ces technologies. Donc établir des moments précis où les élèves ont accès au iPad ou au Chromebook évite énormément de découragement chez l'enseignant face à cet outil de gestion de classe. On pense souvent que les TIC existent plus pour faciliter les recherches des élèves ou les rendre autonomes dans leurs tâches, mais il existe des applications comme AMÉE dont je parle dans mon blogue qui existent pour faciliter la tâche de l'enseignant et il existe même un répertoire pour trouver plusieurs applications qui ont été classées selon leur utilité.

 

La compétence 12 fait tout simplement partie de moi et l'environnement universitaire de l'UQAM en éducation nous encourage fortement dans cette direction. Tout d'abord, dès la première année, on découvre l'importance de se rappeler qu'on travaille avec des enfants lors des interventions que l'on doit réaliser dans le cours ASS2067 qui s'intitule Élèves à risque, en situation de handicap, en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage. On nous a souvent parlé des valeurs qui entourent le domaine de l'éducation et de la fragilité des enfants qui se sentent déjà mis à part parce qu'ils se sentent différents des autres enfants. De plus, nous avons eu plusieurs simulations d'interventions auprès des parents et chaque mot est important. Nous n'avons pas les formations requises pour poser un diagnostic et il est important d'éviter de le faire surtout devant un parent. De plus, ce parent aime le soutien que lui et son enfant reçoivent, mais il ne veut pas nécessairement que ce soit une nouvelle qui fait la page couverture du journal. C'est pourquoi il est fortement recommandé de conserver le secret professionnel et de ne pas parler de ces situations dans la salle des profs par exemple. À mes yeux, dénigrer un enfant est une forme de discrimination est c'est éthiquement inacceptable de la part d'un professionnel de l'éducation. D'ailleurs, c'est une pratique qui ne devrait jamais se faire, ni envers les enfants, ni envers les parents, ni envers les collègues de travail.

 

C'est donc ce que j'ai retenu des trois compétences qui sont ressorties du test non-scientifique que j'ai récemment fait. Il serait intéressant dans un prochain texte de cibler les trois compétences qui ont été le moins développées afin de me demander si ce sont des lacunes ou tout simplement des compétences que je n'ai pas encore eu la chance d'exploiter.

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